mercredi 21 mars 2007

Infirmier(e)s, à quand la discipline?!

Qui d'entre nous ne s'est jamais plaint de la situation dans les hôpitaux publics et comme on dit chez nous "mè y7ess bel jamra kène elli ye3fess 3lihè". Mais nul ne peut nier qu'il y a eu quand même une petite amélioration quant à la propreté même si ce n'est toujours pas suffisant et satisfaisant.
Mais si la situation a un peu changé vers le mieux, le comportement du personnel de santé laisse à désirer. Un exemple, un hôpital universitaire en Tunisie dont je ne citerai pas le nom. J'ai vu une importante amélioration sur le plan de la propreté mais aussi de la compétence médical. Des nouveaux bâtiments sont construits avec des chambres ayant des toilettes individuelles, une bonne chose protégeant la dignité humaine.
Mais la propreté sans un vrai civisme et professionnalisme ça n'a aucun effet voire même ça contribue à la dégradation du service. Imaginez un infirmier qui entre dans une chambre pour faire une piqûre à un patient. La chambre était plus que propre on dirait un hôtel 3 étoiles et je n'exagère pas. Pour faire une piqûre, tout(e) infirmier(e) doit évacuer l'air emprisonné dans la seringue ce qui fait éjecter une quantité du liquide. Normalement, ayant un chariot, cet infirmier doit faire attention afin que le liquide éjecté tombe sur le chariot (c'est la moindre des choses). Mais avec cet infirmier ce n'était pas le cas, c'est comme s'il faisait exprès de laisser tomber le liquide sur le sol sans se soucier de la conséquence. En fait, tous les visiteurs de ce patient vont sans faire exprès laisser des traces des chaussures en marchant sur ces gouttes (donc une opportunité pour l'accumulation des microbes). Pas la peine de vous rappeler que cette scène se répète au moins 3 fois par jour. Une scène qui paraît banale mais en réalité très grave venant d'une personne censé être le garant de la propreté dans un tel endroit.
Juste un autre détail: j'ai voulu avoir le coeur net avant de juger cet infirmier alors je l'ai suivi dans la chambre d'à côté et ben c'est la même scène qui s'est répétée.

Tanbirti: Au lieu de gueuler derrière les patients et les visiteurs pour n'importe quelle raison (bidon la plupart du temps), au lieu de papoter et "y9att3ou w yrayychou" dans le bureau, les infirmiers et infirmières de ce genre doivent apprendre les élémentaires du métier. Ces infirmiers ont perdu leur humanisme s'ils ou elles en avaient déjà bien sûr ( à vrai dire, je doute beaucoup). Ce qui importe pour eux et elles c'est de marquer leur présence et d'encaisser le salaire et le reste ils et elles s'en fichent royalement.

 
Publié par NABBAR à 14:27, |

1 Tanbira(te):

C'est rien ce que tu dis là. Il y a pire.

Il y a par exemple les femmes de ménages qui vont d'une chambre à l'autre avec des blouses dégueulasses et leurs mains sales, et qui donc transportent les germes d'un malade à l'autre. Ou bien qui entrent dans le service réanimation et touchent les malades et leurs affaires, alors que normallement, il faut porter des vêtements stériles pour entrer dans ce genre d'endroits.